Bien que les intitulés soient si proches, leur niveau, reconnaissance et les écoles qui les enseignent sont très différents.
Le master : grade et diplôme à la fois
Le master s’inscrit dans la démarche de l’harmonisation européenne des diplômés. Le grade de master rassemble sous une appellation unique un ensemble de diplômes ou de titres de même niveau bac+5. Les grandes écoles telles celles d’ingénieurs, d’architecture et les écoles de commerce, que le programme grande école délivrent ce diplôme garantie par l’État.
En outre, le master est également un diplôme, le diplôme national de master (DNM), qui confère à son titulaire le grade de master. Le master recherche ou le master professionnel français (en français) sont de ceux-là. Diplômes universitaires par excellence, les masters recherche et professionnels se préparent à l’université mais aussi au sein des écoles d’ingénieurs ou, plus rarement, de commerce.
Les masters universitaires
Le master professionnel est une formation universitaire d’un an après un M1, à vocation professionnelle. Elle as comme objectif d’apporter une double compétence ; une spécialisation très pointue. Il apporte une coloration sectorielle, fonctionnelle ou technologique à une formation généraliste (achat, logistique, qualité, entrepreneuriat…).
La grande majorité prépare à l’exercice de fonctions précises (chefs de projet, consultants, ingénieurs…) ou à des postes à responsabilité ou d’encadrement. L’objectif d’un master recherche est essentiellement de donner une bonne formation de chercheur aux futurs thésards.
Le Mastère Spécialisé (MS)
Puis attention il existe aussi le Mastère Spécialisé (MS), loin d’être un diplôme, c’est un « label de qualité » décerné par la Conférence. Son but ? Former des cadres de haut niveau désireux d’acquérir une spécialisation pointue ou une double compétence, dispensée le plus souvent en langue française mais aussi en anglais.
La particularité du mastère spécialisé est de répondre avant tout aux besoins spécifiques de compétences des entreprises. S’édifiant sur des niches d’emploi, il arrive aussi que les MS comblent un déficit de formations encore marginalisées dans l’enseignement supérieur public. De fait, un mastère spécialisé peut être créé, puis venir à disparaître quelques années après, s’il ne répond plus à la demande des recruteurs.
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