Habitude de vie et santé

Le contenu du document Depuis quelques années, le mode de vie occidental est en mouvement. La course à la productivité et la sédentarité sont de plus en plus répandues et affectent fortement la santé humaine. Les experts observent aujourd'hui que les modes de vie malsains sont la principale cause de la montée en flèche des maladies dégénératives (maladies cardiovasculaires, cancer, emphysème, diabète, etc.) dans les pays industrialisés. Il est capital de saisir que les conséquences négatives de mauvaises habitudes de vie n'apparaîtront pas forcément dans la jeunesse, mais agresseront votre système sur le tard. Souvent, les effets sont irréparables. I - L'inactivité physique Des cinq habitudes de vie les plus nocives pour la santé, l'inactivité physique est la plus répandue. De plus, parmi les quatre éléments de risques principaux de la maladie coronarienne (l'inactivité physique, l'hypertension artérielle, un taux élevé de cholestérol et la cigarette) l'inactivité physique est le facteur le plus souvent rencontré. Des experts américains ont prouvé que l'inactivité physique accroît le danger de mourir des suites d'une maladie cardiaque, du cancer du côlon ou du diabète de 35, 32 et 35% respectivement. Les effets secondaires d'une vie sédentaire sont :

• La masse musculaire qui fond (jusqu'à 225g de muscle par an).
• Des os plus fragiles (après sept jours d'inactivité physique totale, on perd deux fois plus de calcium dans les urines).
• L'obésité (on estime que plus d'un Nord-Américain sur trois est obèse).
• Des souffrances dans le bas du dos (environ 80% des douleurs chroniques dans le bas du dos sont causées par le manque d'activité physique).

II - « La malbouffe » Actuellement, peu de gens ne sont pas informés du lien qui existe entre l'alimentation et la santé. Toutefois, les enquêtes les plus fraîches exposent que ce que l'on avale est couramment trop gras, trop salé et trop pauvre en fruits, légumes et céréales à grains entiers. Ce type de régime alimentaire, que nous dénommerons « malbouffe », mène à l'athérosclérose, au diabète de type II, à certains types de cancer, à l'hypertension artérielle et à l'obésité. Solutions :

• Supprimez le mauvais gras. Sur les 2000 calories que nous ingérons quotidiennement, 40% découlent d'aliments gras. Mais attention, il y a du bon et du mauvais gras. Ce type de gras, que l'on dit saturé, bouche les artères en constituant des plaques de graisse (athéromes). On trouve le bon gras dans les huiles végétales, les noix et le poisson, et le mauvais dans les fritures et surtout dans les aliments fait à partir d'huiles durcies ou hydrogénées.
• Mangez des fruits et des légumes. Sous forme naturelle, ils renferment une grande quantité de vitamines, de minéraux et de fibres alimentaires.
• Mangez plus de céréales à grains entiers et de légumineuses. Leur force est leur grande richesse en fibres alimentaires. Cela affaiblit le taux de cholestérol et combat la constipation.
• Salez moins. Nous avons besoin de sel pour avoir des muscles et des nerfs qui marchent parfaitement. Toutefois, nous ingérons deux cuillères à café de sel par jour, alors qu'une seule suffit. Une forte consommation de sel accroît le risque d'hypertension artérielle.

III - Le tabagisme Voici les maladies directement reliées au tabagisme: IV - Le stress On le décrit fréquemment comme le mal du siècle. Toutefois, le stress n'est ni bon ni mauvais. C'est simplement un réflexe d'adaptation plus ou moins fort du corps face à une situation donnée. En quelques secondes, tous les muscles se bandent et les terminaisons nerveuses connectées aux organes délivrent aussitôt de l'adrénaline et de la noradrénaline. Ces substances pressent le pouls et la respiration, élèvent la pression artérielle, dilatent les bronches et les pupilles, resserrent les vaisseaux sanguins superficiels, activent les glandes sudoripares, ferment les glandes salivaires et stimulent l'estomac. Une petite dose de stress n'affecte pas la santé et peut, à l'opposé, être bénéfique. Cependant quand le nombre de poussées de stress augmente jusqu'au point de surpasser la capacité d'adaptation du corps, la réaction qui était au départ un processus de défense devient rapidement nocif et peut nous rendre malade. V - l'abus d'alcool L'alcool améliore l'humeur, rend plus sociable et soutient le plaisir sensoriel. Consommé raisonnablement, il s'avère bon pour la santé.

• Aide à nous relaxer en détendant les muscles.
• Protège contre les maladies cardiaques en augmentant le taux de bon cholestérol dans le sang et en rendant le sang plus liquide.
• Diminue le risque de diabète de type 2 et de dégénérescence maculaire.

Cependant, consommé au-delà d'une certaine quantité, l'alcool perturbe le jugement, diminue la coordination, ralentit le temps de réaction et nous rend plus téméraire. Prendre le volant dans ces conditions augmente de 40% le risque d'avoir un accident de la route et quand celui-ci se produit, il est souvent mortel. Fin de l'extrait

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