l'Accompagnement des Familles en Souffrance Psychique

Dans une perspective d’articulation théorico-clinique, ce stage se déroulera en deux temps afin de permettre aux participants de mettre à l’épreuve du terrain les connaissances acquises.
Première partie
Du côté du sujet, un intérêt sera porté :
- à la relation qu’il instaure afin de tenter d’y mettre un sens en approfondissant les caractéristiques des pathologies des personnes rencontrées sur le terrain (nous tenterons de préciser et de différencier certains termes tels que maladie mentale, troubles psychiatriques, souffrance psychique ; nous introduirons l’idée d’un « continuum » du normal au pathologique, en passant en revue les différents stades psychoaffectifs et leurs avatars liés notamment à la défaillance de l’environnement ; nous aborderons également les questions de la sexualité et de la violence) ;
- à l’intrication de la personne avec son milieu, à la relation qu’il établit avec les enfants, le conjoint, les proches ; et, concernant les enfants, à la manière dont ils peuvent se situer face au couple parental.
Du côté du professionnel, un intérêt sera porté :
- à la diversité des situations dont celle d’entretien, notamment lors des visites à domicile, dans une perspective de sensibilisation à l’observation, l’écoute, le souci du détail, qui sont au cœur de la clinique ;
- à ce qui est touché en chacun de nous dans la relation : effet de transfert et de contre-transfert ;
- à ce qui se déploie alors : résistances, mécanismes de défense, identification, projection, sentiments de culpabilité inconscient, omnipotence et autre mouvements psychiques ;
- à ce qu’induit la confrontation à la folie en chacun de nous.
A l’issue de ce premier temps, chaque participant sera amené à réfléchir sur ce qui se joue dans sa relation au malade en référence à des situations professionnelles qu’il rencontre.
Le deuxième temps du stage sera consacré à la présentation, à la mise en commun et à l’analyse de situations concrètes vécues par les participants, notamment dans ce qui fait le quotidien de leur pratique et ce tant dans la relation avec la personne « malade » lui-même qu’avec son entourage.