Master Professionnel Ecologie humaine

Vous trouverez ici plus d'informations sur les objectifs de la formation et les compétences que vous allez pouvoir acquérir tout au long. Au cours de cette formation vous allez pouvoir vous former dans les domaines suivants:

Cette spécialité, composante du master "géographie, science de l'espace et du territoire", est consacrée aux relations entre l'homme et ses environnements au travers des activités de production et de consommation de biens et services. Elle vise à répondre à de nouveaux enjeux socio-écologiques et à mieux satisfaire les attentes grandissantes des divers acteurs vis à vis de la "production et de la consommation responsables". C'est une des rares formations en France qui traite explicitement de cette importante problématique sociétale.

Une formation académique orientée vers les savoir-faire professionnels

La formation, dispensée par des enseignants universitaires et des intervenants extérieurs (30 % du volume des enseignements), s’appuie sur des cours magistraux (35%) des travaux dirigés et des projets tutorés conduits autour de situations réelles (65 %). Ainsi, les enseignements à dominante théorique sont accompagnés de méthodes et d’outils appliqués à l’acquisition des données environnementales (biologiques et physico-chimiques) et humaines (enquêtes, bases de données), à l’analyse et à la représentation des informations (analyses multivariées, Systèmes d’Informations Géographiques - SIG), ainsi qu’à la gestion de projets (planifi cation, suivi et évaluation des résultats).
Afin d’être au plus près des connaissances scientifiques du domaine, la formation repose sur les activités de recherche des enseignants-chercheurs de l’équipe (UMR ADES/CNRS 5185), mais aussi sur les questionnements de la société civile et sur les applications récentes développées dans le milieu professionnel.

Un large réseau de partenaires ancrés sur le territoire

En relation avec les activités d’enseignement et de recherche en écologie humaine auxquelles sont associés de nombreux membres extérieurs à l’université, un réseau de collaborations est en place avec les acteurs du territoire exerçant une activité dans les domaines du développement durable, de la gestion de l’environnement et des ressources, de l’éducation, du management environnemental et des risques (entreprises, collectivités, associations). Ce réseau contribue d’une part à mieux faire connaître les métiers auxquels les diplômés peuvent prétendre et, d’autre part, à favoriser l’accessibilité aux stages et à l’insertion professionnelle.
À ce jour, une trentaine de partenariats sont établis avec des organismes locaux ou nationaux, se traduisant par des interventions sous forme de séminaires et d’implications dans le suivi des projets tutorés.
Une équipe de pilotage et un conseil de perfectionnement composés d’enseignants, d’intervenants extérieurs, de représentants
étudiants et de personnalités invitées ont pour mission de coordonner les différentes spécialités de la mention, d’émettre des avis sur les contenus pédagogiques et d’assurer le suivi des étudiants en fin de formation (en lien avec la cellule d’aide au pilotage, le Pôle Orientation Stages et Insertion Professionnelle (POSIP) de l’université et l’association des anciens élèves).

Il s'agit de former les étudiants à prévoir, diagnostiquer et gérer les incidences des nouveaux modes de vie et des évolutions socio démographiques sur les écosystèmes, notamment au travers des modifications de la consommation de biens et de services par les citoyens : habitat, transport, alimentation, équipements domestiques, loisirs, services publics... Il s'agit également de fournir aux étudiants des stratégies d’analyse et d’intervention applicables au fonctionnement des organisations, à l’évaluation des risques, à la gestion de crise …- permettant de renforcer la cohérence des diverses actions sectorielles conduites (gestion des déchets, économies d'énergie, qualité environnementale des logements …), et d’optimiser les coûts financiers.

Les objectifs scientifiques sont alors de permettre aux étudiants d'acquérir des connaissances pluridisciplinaires et approfondies dans les domaines des sciences de la vie, de la terre et des sciences humaines et, surtout, de les interconnecter. L’apport de ces connaissances est orienté vers la compréhension des relations existant entre les activités humaines et l'environnement, en s’appuyant sur diverses facettes de l'écologie telles que l'écologie entrepreneuriale (systèmes de management environnementaux, écoconception, écotourisme …), l’écologie urbaine (écoaménagement, Agendas 21), l’écologie familiale (écoachats, écocitoyenneté, écohabitat …).

En relation avec les métiers ciblés, le but de la spécialité est également de former des spécialistes capables d'appréhender la complexité des problématiques environnementales, de comprendre les liens entre écologie et acteurs du territoire, et ainsi de positionner les enjeux écologiques en relation avec les attentes sociales, dans le cadre de programmes de développement local et de stratégies d’entreprises. Les contenus pédagogiques visent à préparer les étudiants aux métiers sectoriels, mais aussi et surtout aux métiers transversaux, de l'environnement, dans un contexte où l’incidence des activités humaines sur l’environnement est de plus en plus prise en compte dans des secteurs aussi variés que la production, la distribution, la consommation ou encore la gestion territoriale.

Cette formation très professionnalisante doit donc permettre aux futurs diplômés de mettre en œuvre les politiques de management environnemental d’écogestion et d'écoconseil dans les collectivités territoriales, les entreprises, les organismes de gestion, les associations... Il s’agit également de former des acteurs de la médiation environnementale et de l’éducation à l’environnement et à la consommation durable en réponse à une demande de formation des personnels des entreprises et des collectivités.

Une formation ouverte à l’international

L’ouverture internationale de la formation se concrétise depuis plusieurs années par la réalisation de stages à l’étranger. Cette ouverture se poursuit via le réseau européen de masters d’écologie humaine en cours de constitution (Bruxelles, Lisbonne, Padoue…). Des échanges avec ces différentes universités sont déjà établis depuis plusieurs années dans le cadre des Certificats Internationaux d’Ecologie Humaine notamment, dont celui de l’Université de Bordeaux.