L3. 3 Ème Année de Beaux-Arts

Module 1 : situations et recherches personnelles
Mardi 9h30-12h30 et 13h30-18h30
• Intitulé du cours : situation scènes
Enseignants : Fabrice AZZOLIN, Emmanuelle CHEREL, Gérard HAURAY, Daniel PERRIER
Equipe technique associée : Jean AUTRET
Objectifs et problématique : La rencontre
Extrait
[…]
Vito Acconci : Pour ma part, j’ai commencé de fréquenter le monde de l’art aux alentours de 1968. Et sans doute d’abord par l'intermédiaire de Dan Graham, avec qui j’étais lié d’amitité au moment de O to 9. La revue avait certes contribué à sa manière à relayer les travaux des artistes que nous admirions, mais en faisant appel à Johns (Jasper), à Smithson (Robert) ou à Yvonne (Rainer), elle fut aussi pour nous-même un moyen de les connaître et de nous faire connaître [rires].
Yvonne Rainer : Oh je suis flattée ! Je ne savais pas que dans ton esprit j’étais si connectée que ça au monde de l'art et à ses figures, à l’époque.
VA : C’est pourtant évident. Par ailleurs, il est certain que si nous avions pu aussi bien faire appel à des contributions de Godard, je ne me serais pas privé de le faire.
Simplement, nous n’avions aucune idée de la manière d’établir le contact avec lui. A mes yeux en fait, le prototype de ce qui faisait que les années soixante étaient ce qu'elles étaient, c’était Godard, c’était ses films. Plus que quiconque, Godard incarnait à lui seul l’époque entière, pour moi.
YR : Pas pour moi. Pas du tout, même. Il m’a fallu des années avant de m'intéresser de près à son cinéma.
VA : Ah vraiment ? Pour moi ce fut le cas dès le tout premier film de lui que j'ai vu. C’était A bout de souffle, en 1959 – le premier film projeté aux Etats-Unis. Cela dit, je ne crois pas que ce soit tout à fait vrai. Je ne suis en fait devenu complètement accro de son cinéma qu’à partir du Mépris, film sorti ici en 1964. Et, étrangement, basé sur une nouvelle d’Alberto Moravia…

Situation édition
Enseignants : Luc BARBIER, Pierre GIQUEL, Daniel NADAUD, Cécile PARIS
Responsables d’ateliers et équipe technique associée : Pierre BERNARDEAU, Jean-Luc JOUNEAU, Alexandre MAIRET, Benoît PASCAUD, Jean-Michel VAILLANT
Objectifs et problématiques :
Atelier : De la partition à la multiplication… (Editions sous tous rapports et sous tous supports)
- Elargir le champ des possibles : chant, matière vocale, matière sonore.
- Réfléchir sur l’adéquation des supports et techniques englobant la fabrication d’un objet sonore ou non.
- De l’excellent usage des ateliers.
Atelier : Lieux de culture : l’édition contemporaine
- Entre art et communication, une histoire des pratiques du graphisme et de la direction artistique.
Des revues symbolistes, nabis et art nouveau à l’invention du livre d'artiste par les primitivistes et suprématistes, du développement du livre d'art dans les années trente à l’émergence du concept de catalogue d'exposition, présentation du rapport de l'art contemporain au graphisme à travers l'évolution des productions éditoriales…
- De Merz à Emigre : graphisme et magazines d'avant-garde au XXe siècle. Analyse des publications dont les innovations en terme de graphisme, de typographie et de mise en page ont accompagné la diffusion des idées des mouvements artistiques et politiques les plus radicaux.
- À la frontière du design et des arts plastiques : analyse de la production d'artistes (Kurt Schwitters, Karel Teige, Edward Ruscha, Maurizio Nannucci, Lawrence Weiner…).
- Enjeux du graphisme contemporain : présentation des travaux de Stefan Sagmeister, Uwe Loesch, des studios Surface, Pentagram, Blast, Tomato, Büro Destruct…
- Mise en perspective des exigences ergonomiques, culturelles et économiques de la mise en page de l'objet livre.
Livre-objet, livre-unique, paradigme du livre d'artiste
Architecture et design d'espace : l'interaction des objets avec leur environnement.
Graphisme scénographique
De l’imprimé à l’édition multimédia

Situation construire
Enseignants : Michel AUBRY, Jean-Sylvain BIETH, Jean-Gabriel COIGNET, Véronique GIROUD (S5),Dominique TISSERANDET, Xavier VERT (S6) , André ZEMIRI
Responsable d’atelier et équipe technique associée : Jean-Claude MARTIN
Objectifs et problématiques :.
Préparation pour la présentation à "L’atlas" (Jean-Gabriel COIGNET)
-Choix du document ou de l'objet
-Sa mise en forme
-Son mode d'accrochage
-Documentation permettant d'étayer le point de vue sur l'acte de construire (textes, images, et tous éléments permettant de matérialiser une pensée)
Atelier “le cours des choses” (Dominique TISSERANDET et Jean-Sylvain BIETH)
Aborder la notion d’installation, de l’intention à la réalisation, les diverses possibilités qu’elle offre et les enjeux qu’elle sous-tend. Mise en relation des divers médiums et techniques à travers les réalisations. Inscription des productions plastiques dans un champs historique donné. (depuis le début du xxème siècle)
L’atlas iconographique (Mardi 14h-16h) (Xavier VERT, Dominique TISSERANDET, André ZEMIRI)
Il s’agit d’engager l’élaboration collective d’un atlas iconographique par lequel les étudiants sont amenés à s’interroger sur ce qu’est construire. Quand est-ce que l’on construit ? Qui construit ? Quand est-ce que « ça se construit » ? Où construire ? Comment construire ?
S’il est un outil de réflexion, l’atlas n’en est pas moins le lieux d’une conversation visuelle et d’une expérience qui doit donner lieu à une production plastique.
Suivi des cahiers de recherche (Mardi 14h-16h) (Xavier VERT et Dominique TISSERANDET)
Mise en oeuvre et suivi du cahier de recherche comme outil de création.
Atelier “premiers plans et volumes” (André ZEMIRI)
L’atelier “premiers plans et volumes” inscrit dans le cadre de l’atlas, permet d’assurer le développement et le suivi des projets plastiques.
Premières visualisations du projet. « La poésie c’est la première rencontre d’un mot avec un autre ». Il s’agit ici de la rencontre d’une intention avec sa forme visuelle. De ses premiers « avatars », des premières mises à jour, à vue, d’un projet et de sa mise en place située dans un contexte de
présentation.
Un sujet/projet se pense à travers un travail de transformation radicale de l’image et du volume, où s’opèrent des déplacements, des prises en considération de la représentation alors qu’il se base souvent sur la même intention de départ, qui le conduit à en arrêter la meilleure version.
Atelier sans bruit (Jean-Gabriel COIGNET, Jean-Sylvain BIETH, Michel AUBRY)

Situation image
Enseignants : Christiane CAVALLIN CARLUT, Marc GUERINI, Xavier NAVATTE, Véronique TERRIERHERMANN, André ZEMIRI
Responsables d’ateliers et équipe technique associée : Guy BAUZA, Marek WALCERZ, Alexandre MAIRET
Objectifs et problématique : La situation image a pour objet d’étudier les problématiques (esthétiques et techniques) posées par l’image en mouvement (vidéo-cinéma), et d’exercer ces problématiques dans des productions permettant à l’étudiant d’envisager la relation forme/contenu sous un angle critique.
Des images nous regardent, nous touchent, nous éprouvent. Ecarts : autour de ce mot, les recherches traduisent en images une représentation personnelle d’un état des choses bousculé par trois points de vue : se tenir à distance, au milieu, tout centre. Elles traduisent en son trois valeurs : un son témoin (ambiant, synchrone ou en résonance), un son intérieur, un son en gros plan.
Correspondances : « L’incendie du bourg », Raphaël ; « Van Gogh », Maurice Piallat, « Tideland »
Terry Gilliam, William Klein, G. Basilico, J.H Engström.
Ainsi seront présentes les dimensions suivantes : image/son/lumière/montage

Son et signe
Enseignants : Yann LE RU, Pascal BOUCHET (pour la classe d’éléctro-acoustique)
Responsables d’ateliers et équipe technique associée : Alexandre MAIRET
Objectifs et problématique :
Atelier Son et signe : La pratique musicale occidentale associe la notation à l’écriture en relation à son évolution. L’une influençant l’autre. La lettre, le signe et le chiffre sont parties constituantes de ce langage. Les compositeurs et les musiciens du 20è siècle en particulier, ont intégré à leur discours nombre de systèmes et de principes écrits extérieurs au domaine musical. Comme la littérature a su intégrer des prétextes et des arguments autres que ceux du matériau littéraire proprement dit. Sur ces bases, nous concevrons la mise en oeuvre de documents visuels (iconiques, graphiques, textuels) destinés à la multiplication et à l’édition. Nous concevrons des objets relatifs à la partition dans ses fonctions abstraites et symboliques. Nous en définirons les champs d’application et les destinations.
Classe d’électro-acoustique « MUSIQUE « (Comme un des beaux-arts) : Il n’est plus nécessaire de se référer à l’Histoire pour débattre ou justifier de la pertinence des conjugaisons interdisciplinaires dans l’art.
L’avènement des nouveaux outils numériques et donc le rapport étroit qui lie les Arts et les Sciences, rend d’autant plus obsolète la question.
De nombreux étudiants de l’école possèdent une culture musicale, théorique et pratique, largement suffisante pour prétendre aborder la composition au sens strict.
Le champ, l’instrument, la musique concrète, l’électronique et les musiques mixtes sont autant de domaines que nous pouvons explorer dans ce cadre.
Iconoclastes, nous ne voulons plus d’interminables opéras. Nous n’avons que faire de Zappa, Cage ou Boulez. Nous avons nos propres formes. Nous devons les réinventer

Module 2 : histoire et théories des arts et langues étrangères

Mardi de 14h30 à 16h30
• Intitulé du cours : « La tentation du cinéma »
Enseignante : Véronique TERRIER-HERMANN
Objectifs et problématique :
Acquisition des connaissances (histoire de l'art du 20è siècle, tendances, artistes, travaux), regards sur l'art contemporain à travers un des prismes possibles, celui du cinéma, tant à travers sa structure: défilement, montage, projection, récit, qu'en regard de ses références littéraires, visuelles.
Modalités pédagogiques :
2h/ hebdo et séances de projections au cinéma « Le cinématographe », (une fois par mois les lundis soir, 6 ou 7 séances dans l'année). Ce programme "Contrechamp" sera communiqué ultérieurement aux étudiants.
Modalités d’évaluation :
Contrôle continu au 1er semestre.
Exposé/présentation d'un travail à réaliser en relation avec le cours, par petit groupe au second semestre.
Investissement et assiduité sur le premier semestre exposé/présentation d'un travail par petit groupe pour le second semestre
Nombre de crédits / S 5 : 6
Nombre de crédits / S 6 : 5

• Intitulé des cours : Work in progress
Enseignant : Philippe MAIRESSE
Objectifs et problématique :
Acquérir habitude et aisance de présentation de son/d’un travail en anglais, avec prise en compte des aspects professionnels : production, contexte, réseau d’inscription.
Se familiariser avec des textes majeurs sur l’art en langue originale. Apprendre à s’exprimer sur les points récurrents de présentation : intentions, formes, concepts ? Acquisition du vocabulaire professionnel.

Modalités pédagogiques : 1h30 / hebdo
Sur des thèmes proposés et appuyés par des documents textes ou audio-visuels, travail en groupe :
présentation tour à tour par les étudiants de travaux ou projets, et d’information, documentations sur l’art et les artistes liés au thème. Discussion des présentations par l’ensemble du groupe. Une présentation tous les 15 jours par étudiant. Les cours se déroulent en anglais.
Modalités d’évaluation :
Expression écrite et orale tournée vers le dialogue, la communication et la participation, en anglais.
Commentaire construit de projets et textes artistiques, personnels ou non. Travaux et projets artistiques incorporant les questions du contexte, de la diffusion, et l’anglais.
Contrôle continu + une évaluation complémentaire finale par semestre.
Nombre de crédits / S 5 : 3
Nombre de crédits / S 6 : 2


Module 3 : préparation et passage du DNAP
Jeudi 9h30-12h30
• Intitulé des cours : Préparation et passage du diplôme
Enseignants : préciser ultérieurement
Objectifs et problématique : Préparation du diplôme de fin d’année, accompagnement par une équipe d’enseignants.