Le programme
Compétences
COMPÉTENCES DISCIPLINAIRES
avoir une connaissance approfondie de la biologie en général, et une bonne perception des enjeux de la microbiologie et de ses impacts sociétaux à l’échelle nationale et internationale,
maîtriser les techniques usuelles de l’information, les méthodes de base de biologie moléculaire, de biochimie et de biologie cellulaire ; avoir une connaissance des outils bio-informatiques, de l’immunologie et/ou de l’épidémiologie peut être requise dans certains secteurs,
savoir identifier une question scientifique originale, en regard de l’état des connaissances,
mettre en uvre une démarche expérimentale en réponse à un objectif de recherche précis ou à une mission dont les objectifs sont définis ; identifier les approches opérationnelles et technologiques les plus pertinentes dans le respect des contraintes de coût, d’expertise et des moyens humains et matériels disponibles.
COMPÉTENCES TRANSVERSALES
savoir gérer et exploiter les ressources bibliographiques (bases de données, journaux scientifiques en ligne etc.),
savoir extraire l’information pertinente essentielle à la compréhension d’un sujet, la mettre en forme de façon synthétique, savoir la discuter, la présenter et en extraire des questions originales ; être en mesure d’en faire une restitution orale ou écrite selon les standards internationaux, en français ou en anglais,
savoir s’adapter au monde professionnel, dans le domaine académique ou en entreprise, et travailler en équipe,
savoir communiquer ses résultats (exposé oral ou par affiche, rédaction de rapport écrit) et défendre un projet devant des contradicteurs,
savoir apprécier la qualité et la pertinence d’un travail ou d’une démarche scientifique,
maîtriser l’anglais scientifique.
Débouchés professionnels
Ces thématiques forment de futurs cadres dans les secteurs de la recherche académique, en entreprise ou dans les collectivités. Ils s’ouvrent par conséquent aux métiers de la recherche et de l’enseignement ainsi qu'à des postes de cadres dans les domaines de la recherche appliquée, du conseil et/ou de l’analyse et de la gestion des risques sanitaires.
Des poursuites d’études en thèse ou l’acquisition d’une double compétence (management, valorisation, politiques publiques, études médicales etc.) peuvent éventuellement compléter un cursus dont l’objectif reste de former des acteurs polyvalents aptes à répondre à un large spectre d’offres d’emploi dans des domaines pour lesquels une expertise en microbiologie est requise.
Organisation
Le parcours microbiologie comprend cinq thématiques :
"Bactériologie" incluant les deux options "Microbiologie générale" et "Bactériologie moléculaire et médicale" (formation de septembre à juin) :
La thématique "Bactériologie" forme les étudiants aux concepts et aux approches de la microbiologie moderne. Sont abordées les notions de biodiversité́ et de phylogénie, de régulation de l’expression génétique, de relations hôtes- pathogènes incluant les réponses de l’hôte, d’identification des facteurs de virulence, les mécanismes de pathogénicité́ et les moyens de les contrôler, la transduction de signaux et les mécanismes adaptatifs chez les bactéries, archées et eucaryotes unicellulaires. Des aspects plus finalisés comme l’identification des bactéries pathogènes, la résistance aux antibiotiques et les moyens de contrôle antimicrobien ainsi que les biotechnologies microbiennes sont également présentés. Les enseignements sont organisés par l’Université Pierre et Marie Curie en partenariat, selon l’option, avec les universités Paris-Diderot, Paris-Descartes ou le Centre d’Enseignement de l’Institut Pasteur.
"Virologie" incluant les deux options "Virologie fondamentale" et "Virologie moléculaire et médicale" (formation de septembre à juin) :
La virologie intègre des concepts issus de la biologie cellulaire, de l’immunologie, de la génétique, de la biochimie et de la biologie des systèmes afin de proposer une approche cognitive des interrelations entre les virus et leurs hôtes. Cette démarche, qui s’inscrit à l’interface entre sciences biologiques fondamentales et médicales, vise à mieux comprendre les virus afin de développer les stratégies qui devront être opposées aux défis que nous opposent les infections persistantes (VIH, hépatites B et C, herpesvirus, …), les infections transformantes (cancers associés aux virus), l’éradication des infections anciennes (poliomyélite) et la lutte contre les nouvelles infections, dites émergentes (SRAS, arboviroses émergentes, etc). Réunissant les meilleurs experts nationaux et internationaux du domaine, la thématique est animée par un comité de cours associant les Universités Pierre et Marie Curie, Paris-Diderot, et Paris-Descartes ainsi que le Centre d’Enseignement de l’Institut Pasteur. Deux options permettent d’aborder les mêmes thèmes sous deux angles différents. L’option "Virologie moléculaire et médicale" aborde la physiopathologique des infections virales pour s’intéresser in fine aux interrelations moléculaires entre virus et cellules cibles. Les enseignements de l’option "Virologie fondamentale" s’attache à l’inverse à présenter d’abord les notions les plus fondamentales afin d’expliquer secondairement les conséquences physiopathologiques des infections virales. Les deux options forment les étudiants aux mêmes notions, associant les concepts les plus innovants de la virologie à ceux de l’immunologie, de la génétique virale, de l’épidémiologie, de la biochimie structurale, l’ensemble formant une approche très intégrée de cette discipline.
Parasitologie - Mycologie (formation de septembre à juin) :
Cette thématique a pour objectif la formation des chercheurs et de cadres qui auront en charge la lutte contre les maladies parasitaires et fongiques, qu’elles soient humaines ou animales. Cette formation passe par une meilleure connaissance, au niveau cellulaire et moléculaire, du pathogène (parasite ou champignon), du processus parasitaire et des interactions hôte-pathogène. Les outils de la biologie cellulaire, de la biologie moléculaire et de l’immunologie ont permis récemment des avancées remarquables dans la connaissance des agents et processus parasitaires. Ce savoir est la base indispensable aux parasitologues et aux mycologues, qu’ils soient fondamentalistes ou plus impliqués dans une démarche clinique, diagnostique, thérapeutique ou encore dans des actions de valorisation. Il leur permettra de mieux appréhender la physiopathologie des maladies parasitaires et fongiques et d’aborder sur une base rationnelle les stratégies vaccinales et thérapeutiques.
Microbiologie - Environnement - Santé (MES) (formation de septembre à juin ; des soutenances peuvent être programmées en septembre lorsque les stages se déroulent en entreprise du secteur public ou privé) :
L’étude des microorganismes de l’environnement, de leur rôle dans le fonctionnement des écosystèmes, de leur impact en santé humaine et de leur potentiel de valorisation biotechnologique est plus que jamais d’actualité́. La thématique "Microbiologie, Environnement, Santé" vise à répondre aux demandes grandissantes des laboratoires académiques et des entreprises dans des domaines variés comme la recherche fondamentale, la valorisation des microorganismes dans l’industrie, les écotechnologies, l’évaluation du risque sanitaire dans l’environnement en général et dans les milieux aquatiques en particulier, le diagnostic environnemental, l’analyse de l’anthropisation des milieux. Cette thématique est l’objet d’un partenariat entre l’UPMC et le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.
Qualité-Environnement-Sécurité Sanitaire (QUESS) (formation en alternance par la voie de l’apprentissage sur 1 ou 2 ans selon l'année d’admission) :
Cette formation permet de répondre aux attentes des entreprises et des collectivités souhaitant faire appel à des expertises transversales en matière de qualité et de gestion des risques. Cette expertise repose notamment sur la capacité à analyser, maîtriser, prévenir et gérer les risques en respect des législations et des normes en vigueur. Plus généralement, la thématique se propose de former des cadres polyvalents – de formation scientifique - capables de répondre à tous les enjeux de la qualité et de la gestion des risques et/ou susceptibles d’animer des projets de recherche & développement en relation avec la sécurité sanitaire et l’environnement.