Formation aux métiers de l'acteur

Notre principale différence avec les autre structures est de prendre l’être humain comme base du travail et d’adapter notre pédagogie en fonction de celui-ci et non l’inverse. Aini, accompagnons-nous les acteurs à circuler librement dans leurs envies.

Nos élèves se développent d’un point de vue artisanal et non à travers les goûts de leurs professeurs, de leurs méthodologies, d’un quelconque tendance novatrice ou même conservatrice.

Toute formation doit commencer par une mise en confiance de l’acteur. Ce travail prend appui sur l’identification des peurs de chacun, des obstacles à dépasser pour être présent au moment de jeu. Elle ne peut s’opérer que par une écoute attentive de ce que la personne est et ressent afin d’atteindre détente et liberté de création dans son jeu d’acteur.

La relaxation

• La détente est abordée comme dans l’entraînement des sportifs, par une série d’exercices s’adressant tant au corps qu’à l’esprit.

L’improvisation

• L’approche de la fiction passe par l’étude de la situation qui pour nous est la base du jeu. Apprendre à se situer, à faire des choix pour apprendre à agir.
• L’improvisation permet à l’acteur d’entrer dans la fiction, sans passer par le filtre d’un auteur ou d’un metteur en scène. L’accumulation de ces expériences constitue la base de son artisanat.

Le jeu devant la caméra

• L’acteur comprend son rapport à la caméra et le fait évoluer en s’entraînant par des exercices techniques.
  
• Trouver l’ampleur de l’action en fonction du cadre et être en capacité de la réduire en micro mouvement avec la précision de la chorégraphie.
  
• Sans la liberté physique qui engage tout le corps de l’acteur, la maîtrise du gros plan à l’image est impossible.
• Les contraintes de raccord dans une séquence obligent l’acteur à rendre fluide des actions mécaniques et deviennent obligatoires dés la première prise.

Le travail sur la voix

• La peur de l’acteur est dévoilée systématiquement par la voix alors qu’il peut la masquer avec son corps.
  
• La particularité d’un acteur est liée à son physique mais aussi profondément à sa voix.
  
• Les contraintes d’espace pour le théâtre mais aussi d’effets sonores pour l’image (musique, etc…)) obligent l’acteur à maîtriser sa voix pour qu’au final, il soit proche d’une vérité.

Le travail sur le texte

• L’étude du fonctionnement de la mémoire est abordée en aiguisant la mémoire sensorielle de l’acteur, bien sûr, mais aussi celle du texte.
  
• Les problèmes de jeu viennent souvent des tensions liées à une mauvaise mémorisation.
  
• L’acteur gagne de la liberté sur scène comme face à la caméra, lui permettant ainsi de ne travailler que sur son interprétation.

• Nous portons un soin particulier à l’étude du dire.
  
• C’est un apprentissage qui doit être progressif et respectueux de l’individu.

• L’acteur est traditionnellement considéré en France comme le serviteur de l’auteur.
  
• Le professeur – metteur en scène a des exigences sonores de résultat quant à la formulation et la scansion des mots.
  
• Ainsi beaucoup de jeunes comédiens ont été trop rapidement mis dans le rythme de Lafontaine, Molière, Musset et Racine, sans avoir identifié leur tempo individuel et la véritable sonorité de leur voix.

Il s’agit donc de connaître son instrument avant d’interpréter des partitions compliquées ou classiques.