Travailler avec le déni
Formation
À Paris
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Description
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Typologie
Formation
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Niveau
Niveau initiation
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Lieu
Paris
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Heures de classe
21h
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Durée
3 Jours
Objectifs: Des intervenants, alcoologue, linguiste et psychanalyste, expliciteront ce qu'est le déni, sa valeur, les f igures par lesquelles il se manifeste, af in d'apprendre à travailler avec lui. Destinataires: Des professionnels et toute personne, en charge du soin et de la prévention issus des champs sanitaires, sociaux, éducatifs et de l'entreprise.
Les sites et dates disponibles
Lieu
Date de début
Date de début
À propos de cette formation
aucun
Les Avis
Les matières
- Addictologie
- Déni
Professeurs
Non spécifié
non précisé
Le programme
Approche psychanalytique
- Au sens psychanalytique, le déni est un mécanisme qui fait refuser, inconsciemment, à quelqu’un un élément de la réalité dont la perception serait traumatisante, source d’une angoisse excessive.
- Le déni alcoolique est-il identique au déni des psychanalystes ? Quelles en sont les caractéristiques ? Quelle est la place de la négation dans la structuration d’un sujet ?
Approche linguistique
- Les conversations des personnes alcoolodépendantes présentent fréquemment les mêmes caractéristiques, qui tendent à disparaître à l’arrêt d’alcool.
- Non pas une manière différente de parler, mais un recours très prononcé à certaines formes que nous employons tous.
- Tout se passe comme si l’alcoolisation massive (ou bien la dépendance ?) imposait un cadre contraignant aux possibilités même de parler.
- Pour s’exprimer, le malade alcoolique aurait donc à faire, également, en sorte de contourner ces contraintes afin de pouvoir s’exprimer.
- Une étude linguistique permet de nommer ces contraintes et éclaire d’un jour nouveau la question du déni.
- En distinguant les différentes formes de négation (sémantique, grammaticale, descriptive, restreinte, complète…), en précisant qui est nié et ce qui ne l’est pas, il devient possible d’entendre différemment ce qui se dit.
Approche alcoologique
- Le déni de la dépendance à l’alcool se crée, sur une longue période, à mesure que la vie du buveur s’organise et se centre sur la consommation d’alcool.
- Des modifications radicales, de la vie, mais aussi de l’image de soi, qui progressivement viendrait rejoindre celle, rejetée, de « l’alcoolique », auquelle personne ne veut ressembler.
- C’est cette réalité, de son image, et de sa dépendance, dont doit se protéger le malade alcoolique grâce au déni.
- Celui-ci n’est pas un obstacle à la prise en charge mais peut au contraire être considéré comme un élément à part entière de la maladie alcoolique.
- Il s’agit donc de le reconnaître et de travailler avec lui. Sa « levée » aura lieu lorsqu’il ne sera plus nécessaire.
Il convient alors de travailler en fonction des contraintes que le déni impose au malade et d’avancer, à trois, le soignant, le malade, le déni?
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Travailler avec le déni